Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Sa Majesté Peint-Dragon

17 mai 2015

Têtes de trolls

 

 

En terme de Marraine-la-bonne-fée et de dons à la naissance, ce qui a du se pencher sur le berceau du Mini Roi s'apparente très certainement plus au sorcier troll qu'à la fée bleue...

 

Surnommé amoureusement "Gargantua" le jour de sa naissance, il a depuis lors toujours été à la hauteur de son surnom. Il aime manger presque plus qu'il n'aime les bains (c'est a dire beaucoup), et est devenu avec le temps un magnifique porcel-un charmant poupon, rose et épanoui. Soyons précis : le Mini Roi n'est pas "gros". C'est juste qu'a 7 mois, je l'habille en 18...

 

J'avais remisé, du temps de la toute petite enfance du Petit Roi, une certaine quantité de vêtements de bébé dans les gardes robes de Camelot, en esperant qu'un jour j'en parerais un autre royal bébé. Mini Roi étant né une quinzaine de jour apres l'anniversaire de son frère, je me frottai les mains à la pensée de tous ces jolies petites choses que j'allais pouvoir ressortir. Sauf que.

 

Sauf que si le Petit Roi se contente d'arborer le caractère des fameux trolls mentionnés plus haut, son petit frère en a, lui, pris la carrure (mais rien n'est perdu pour le caractère pour autant...).

Et que du coup, mes vetements d'été en 12 mois, je peux m'assoir dessus, parce que je ne les lui mettrais certainement pas.

 

 

Mais nous nous concentrerons aujourd'hui sur une pièce précise de la garde robe de mes petits trolls : le couvre-chef.

 

En effet, l'hiver s'éloignant, les bonnets ont retrouvé leurs place au fond des coffres, pour laisser la place aux casquettes et autres chapeaux légers. Et je me suis livrée à quelques tentatives avec les casquettes héritées du Petit Roi, pour parvenir à une conclusion malheureuse : c'est soit bien trop grand, soit trop petit. Triple bouse !

 

 

J'ai reçu pour Noël ce magnifique livre :

http://static.fnac-static.com/multimedia/Images/FR/NR/f3/99/4c/5020147/1540-1.jpg

Modèles de couture pour garçons de 2 à 14 ans, de Céline Hoinard

(lien vers le site de la FNAC)

 

Dans lequel se trouve un patron de casquette gavroche toute simple, très facile à faire. huit "pétales" de tissu, huit autres pour la doublure, deux morceaux de visière, un peu d'assemblage et Grande Magie !!!! Une casquette.

Les coffres de l'atelier de couture regorgent de chutes de tissu suffisamment grandes pour y tailler des pétales, je peux donc laisser s'exprimer mes graves problèmes psychol-ma créativité.

Problème : le patron n'existe qu'en 4/6 ans, 8/10 ans et 12/14 ans. Qu'a cela ne tienne ! on rogne un peu la hauteur du pétale, on ajoute un élastique de la bonne longueur et TADAAAAA :

IMG_20150517_184434[1]

 

 

 

 

 

 

caquette du Mini Roi, joliment portée ici par Nounours Gris, membre de la Jeune Cour de Camelot.

 

 

 

 

 

 

 

 

J'ai été séduite par le résultat. Très séduite. Très beaucoup.

 

IMG_20150517_184448[1]

casquette de la Régente mère, joliment portée par Monsieur Potame, membre de la Jeune Cour

 

Cette fois ci au lieu de réduire, on prend la taille la plus grande et on rajoute un centimètre de chaque côté. Certes c'est très grand, mais avec un élastique ça rend à merveille, et je peux y caser tous mes cheveux.

 

Ai-je vraiment besoin d'expliquer la suite ?

vraiment ?

IMG_20150517_184601[1]

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

casquette du Petit Roi, joliment portée par Monsieur Ventre, courtisant bien connu de Camelot

 

IMG_20150517_184542[1]

casquette du Prince Consort, joliment portée par Sire Hobbes, courtisan également bien connu

 

IMG_20150517_184418[1]

 

 

 

 

 

 

 

 

photo de famille

Publicité
Publicité
21 avril 2015

Question d'éducation...

 

Être parents, c'est toute une aventure.

Ca commence avec les nuits courtes, les pleurs et les couches-à-retardement, et puis ça évolue. Viennent les courses-poursuites, les épiques batailles du coucher, et tout plein d'autres réjouissances.

Et puis, un jour, ça parle. ça écoute. ça comprends. Et on ne peut plus se contenter de lui donner un bol de croquettes et de changer sa litière. On lui explique les choses, petit à petit. ça s'appelle l'éducation.

Et comme personne (d'intelligent) n'a jamais écrit le "manuel-exhaustif-du-parfait-parent-bien", et ben on se pose pleins de question. Et un jour, parfois, on se pose la question la plus importante de toutes.

 

C'est quoi le but de la manoeuvre ?

 

C'est quoi la finalité ? Je lui transmets mes valeurs et je lui apprends mes idées ? Je lui donne les armes pour affronter le monde ? Je le laisse trouver tout seul le sens de cette grande farce ou je lui trace quelques pointillés ?

 

Et en découle une question terrifiante : qu'est ce que je voudrais l'aider a devenir ?

Quelqu'un de bien ?

Ou quelqu'un d'heureux ?

 

Aujurd'hui notre société s'ouvre un peu aux différences et commence à décrocher les oeillères héritées de siècles d'obscurantisme. on commence à parler un peu plus ouvertement de questions de sexualité et de genre. Mais il reste beacoup de chemin a faire. Peut êre que ce sera plus simple pour les générations futures, si elles ont toujours connu ce genre de choses, et si on explique bien les choses aux enfants.

Oui, mais comment ? Et surtout, quand ?

Le Petit Roi a aujourd'hui quatre ans. Est ce que je dois lui en parler au détour d'une histoire ?

".. et la princesse rencontra son prince. Mais tu sais, des fois, les princesses elles rencontrent des princesses, et les princes des princes..."

Est ce que je ne risque pas, alors, de focaliser son attention sur le sujet ? "Mais de quoi elle me parle, la vieille ? Elle s'est encore perdue du coté des reserves d'hydromel ou elle essaye de me faire passer un message ?"

Après tout, si j'insiste la dessus, c'est bien que ça doit sortir de l'ordinaire. Du coup, hop, catégorisé pas vraiment la norme dans sa petite tête. Et la litérature et les médias destinés aux enfants n'abordent pas vraiment le sujet.

Peut-être suis-je une folle furieuse de vouloir déja le troubler avec ces questions de société. Mais est ce que toutes ces choses ne lui paraitraient pas bien plus naturelles s'il les avait toujours connues, plutot que de le découvrir plus tard et de devoir modifier ses standards? Encore une fois, l'omniprésence dans les livres et dessins animés pour enfants de couples hétérosexuels et de personnes cisgenres conduisent à la crétaion de "normes" dans les esprits des enfants.

Je n'ai pas de réponse...

Et surtout, j'ai peur.

 

J'ai parfaitement conscience que si l'on veut que les choses, les mentalités changent, il faut commencer a son niveau, par changer soi même ce que l'on peut changer. Si je veux que dans le futur les personnes différentes de la sacro-sainte norme du cisgenre hétérosexuelle soit acceptées, il faut que je commence par apprendre à mes fils que chacun a le droit d'etre ce qu'il veut, d'aimer qui il veut, et qu'il faut toujours respecter l'autre. Bon, je vous rassure, jusque là c'est bon.

Mais je vois bien tout de même qu'il n'a que des jouets "de garçon", qu'avec ses copains il faut jouer "à la bagarre" et que les stéréotypes ont la vie dure. L'école, c'est un système social à part, et les enfants à cet âge là, comme les fées de James Barrie, "sont si petits qu'il n'ont de place que pour un sentiment à la fois". Aucun recul, aucune nuance. Gare à celui qui sort du lot.

 

 

Quelqu'un de bien, ou quelqu'un d'heureux ?

 

 

Et si mes idées progressistes dégénérées le désignaient comme bouc émissaire ? Ce n'est pas un meneur, mon Petit Roi. Il a un caractère trop doux.

Changer les choses a son niveau, oui, en en assumant les conséquences. Mais est-ce que je suis prête à les lui faire assumer à lui ?

(Oui, je part du postulat que la plupart des autres mamans ne se posent pas ces questions et sont fières d'élever des stéréotypes, mais que voulez vous, je suis une conasse snob et élitiste (et pessimiste (et j'en entends parler devant l'école !! ><)))

 

 

Le Prince Consort et moi-même sommes des gens plutôt intelligents (oui, je me la pête grave). Le Prince Consort et moi-même avons reçu une éducation universitaire. Le Prince Consort et moi-même dévorons des montagnes de livres, de films et de séries. Nous avons chacun une culture assez étendue.

Le Prince Consort et moi-même sommes gravement socialement inadaptés. (Un rapport ? Quel rapport ?)

 

Je n'irais pas jusqu'a dire que notre intelligence et notre culture nous empechent de vivre heureux, mais je ne m'arreterais peut-être pas loin, selon l'humeur...

Heureux les simples d'esprits, comme disait l'autre (Ouais, mon pote J.C. je l'appelle "l'autre". Même pas peur.)

Est ce que je pense que la culture et l'éducation sont plus importante, qu'il faut que les gens comprennent au mieux le monde dans lequel ils vivent, et que je pousse mes enfants dans cette voie ? Est ce que j'accepterais que mon fils se construise une vie a l'opposé de mes valeurs, si elle le rend heureux ? OU est ce que j'aurais le sentiment d'avoir merdé quelque part ? Apres tout, "soyez vous même".

 

Quelqu'un de bien, ou quelqu'un d'heureux ?

 

 

J'aime mes enfants plus que tout au monde (bonjour, Dame Régente, cliché géant, enchantée...). Qu'est ce que je veux pour eux ?

 

Je termine cet article passablement depréssif en précisant que je n'exclue pas catégoriquement la possibilité qu'ils soient les deux à la fois. Mais parfois, en termes d'éducation, le dilemme se pose.

 

 

Quelqu'un de bien, ou quelqu'un d'heureux ?

26 novembre 2014

Les ruches du Royaume

 

A Camelot, on mange (relativement) équilibré.

Comme j'en vois déja quelques-un qui ricanent au fond (je vous souhaite, d'ailleurs, avec tout mon amour, de vous étouffer avec vos moqueries), je précise qu'il sagit d'une organisation récente. Environ 3 ans. (C'est à dire à partir du moment ou le Petit Roi s'est mis à manger avec nous)

Avant ça, il est vrai qu'au niveau alimentation, ça tenait plus du chaos de gras, de sucre, et de junk food.

(L'ancienne droguée en moi pleure parfois devant son assiette de légumes, mais chuuuut. Aujourd'hui je suis une Régente-mère respectable (c'est marrant, c'est toujours les mêmes qui ricanent...) )

Attention, nous ne sommes pas non plus des dégénérés de hippies. On mange toujours du gras, du sucre et des touches de junk food. Mais on équilibre avec un peu de sain.

 

Mais aujourd'hui, nous allons nous interesser à un aliment en particulier, peut-être l'aliment le plus important du royaume. Qui ne doit, certes, sa place qu'au bannissement temporaire du saucisson, du au sevrage forcé de la Régente pendant 9 mois.

(J'en profite d'ailleurs pour vous annoncer l'arrivée à Camelot depuis bientôt deux mois de Mini Roi, deuxième héritier du royaume.)

 

Le Miel

Le miel est une de fournitures principales de Camelot, autant pour les cuisines que pour la pharmacopée. Le Prince Consort le consomme par tonneau, et le Petit Roi semble bien s'engager sur les traces de son Royal Papa. Mini Roi, pour l'instant, se contente de lait.

Pour des raisons budgetaires, nous nous contentons la plupart du temps de miel premier prix. Pour la cuisine, les sauces, les grogs, le thé, la cosmétique, c'est suffisant, et au kilo de miel toutes les deux-trois semaines, les 250g de miel bio à 10 euros environ, c'est pas vraiment une option.

Par contre de temps en temps, pour les tartines, on se fait plaisir sur le marché. Notre dernière expérience, c'est le miel de tournesol, très doux et crémeux.

 

Deux de nos recettes préférées :

 

La vinaigrette au miel

 

- une cuillère à café de moutarde

- 2 cuillères à soupe de vinaigre

- 4 cuillères à soupe d'huile végétale

- 1 cuillère à soupe de miel

- sel, poivre

 

On commence par mélanger la moutarde et le vinaigre. On sale, on poivre. On rajoute le miel et on mélange au fouet. Enfin, on rajoute l'huile et on continue au fouet.

(Pour varier les plaisir on peut varier les vinaigres et les huiles. Le vinaigre balsamique n'apporte pas beaucoup plus, vu que son coté sucré est un peu noyé par le sucre du miel. Le vinaigre de cidre, par contre, rend très bien. Pour l'huile, olive, tournesol, pépins de raisins, tout est affaire de goût.)

Avec une salade verte, quelques tranches de chèvres et/ou cubes de pommes, c'est un délice !

 

 

Le grog

(crève, rhume, crève !!!)

 

Pour une tasse :

- 1  cuillère à soupe de rhum

- 1 cuillère à soupe de miel

- 2 cuillères à soupe de jus de citron

On mélange le tout, et on remplit la tasse avec de l'eau chaude.

Je précise que j'utilise de trèèèès grandes tasses. Pour un mug taille normale, passez plutôt sur des cuillères à café. (ou pas. tout dépends de si vous devez conduire après le grog)

 

 

 

Avant qu'une recette ne gagne le rang de "préférée", il faut la tester. Pour la tester, il faut la découvrir. Pour cela, deux écoles :

1 : La technique de fillet-eeeeeeeeuh numéro un : chercher parmi la littérature existante, livres ou internet.

2 :La technique "laisser parler sa créativité", ou "la Régente est une grande malade"

 

Je vous laisse deviner laquelle a ma préférence.

(pour ceux du fond qui ne suivent pas - forcément, à force de ricaner - je vous laisse vous renseigner auprès de mon cobaye préféré, également connu sous le titre de Prince Consort)

 

Parfois, c'est assez simple. Parfois, c'est extrêmement hasardeux. Mais bon, le Prince Consort n'ayant pas encore fui le royaume pour demander asile à une cuisinière un peu moins psychopathe, je suppose qu'en moyenne, le résultat est positif.

Ce qui nous amène à ma dernière création : Le chocolat chaud miel-moutarde (hasardeux, je vous dit)

 

Tout est parti du Prince Consort.

Abattu par le rhume, l'homme redevient un petit garçon malheureux (un homme, après tout), et il m'a demandé tout piteux si je voulais bien lui faire un chocolat chaud.

Chez nous, celui ci se décline en deux (en fait trois) versions.

La première, le bête lait chaud et cacao en poudre sucré, fait le bonheur des petits déjeuners du Pett Roi en hiver.

La deuxième, plus rare et plutôt pour son papa, consiste en du cacao en poudre non sucré (Van Houten et fac-similés) dilué dans de l'eau chaude avec une pointe de piment, avec un peu de sucre.

(La troisième, uniquement pour les grandes occasions, consiste à faire fondre une tablette de chocolat noir patissier dans du lait. Miam.)

 

C'est ici la deuxième recette que demandait le Prince Consort. Seul problème : plus de piment nul part dans les cuisines. Pendant que je fouillais les placard à la recherche d'un substitut, la pensée m'est venue d'adoucir son chocolat avec un peu de miel histoire de le rebooster un peu, au moment ou je tombais sur un petit pot de moutarde en poudre que l'on m'a offert, et auquel je n'avais pas encore trouvé d'usage.

Le hasard

Sachant d'éxpérience que le mélange des deux saveurs rend bien, je décidais de leur faire rencontrer le chocolat.

Le résultat a plu au Prince Consort (en même temps, il est malade...), et est sans doute excellent pour son rhume

Voici donc pour les fous furieu- les gourmands aventureux

la recette chelou du chocolat chaud miel-moutarde :

(encore une fois pour une grande tasse)

 

- 2 cuillère à soupe de cacao en poudre non sucré

- 1 cuillère à soupe de miel

- 1 bonne pincée de moutarde en poudre

- de l'eau chaude

 

Pendant que l'eau chauffe, mélanger au fond d'une tasse le cacao, le miel et la moutarde. Ajouter juste un peu d'eau chaude afin de former une pate. Une fois que celle ci est bien homogèle, la diluer petit à petit avec le reste de l'eau.

 

 

(N'empeche, j'suis pas sûre que son rhume ne lui ai pas flingué les papilles...)

 

25 juin 2013

Barbouille-mange-pyjama et Attila le Hun

Des fois, j'ai des lubies.

 

Ces derniers temps, c'était les bouillottes sèches naturelles. Bien que Dame Glouglou soit toujours en bonne santé et fidèle au poste, j'avais envie d'essayer de fabriquer une bouillotte sèche. Pour ce qui est de la confection, rien de bien compliqué (en théorie), mais il fallait trouver la matière première. Le must, pour ce genre d'objet, c'est censément les noyaux de cerises.


Le séjour chez Dame Mémé et Sire Pépé, heureux détenteurs d'un cerisier (et, vous rajouterait le Petit Roi, d'un tracteur !!!) semblait tomber a merveille.

 

Ce qui aurait été le cas si ces satanés fruits avaient daigné murir !!

 

J'ai donc passé 4 jours le nez levé sous le cerisier a guetter la moindre ombre de rouge (je précise pour ceux qui hurlent au dérèglement climatique que la Régente Mère, feignasse par la volonté de Dieu, écrit ses chroniques avec un bon mois de décalage, depuis le temps les cerises sont sans doute pourries, ou, bien plus plausibles, mangées. Pour ce qui est du retard d'écriture, les communiqués officiels blament le Prince Consort monopolisateur d'(e son) ordinateur (soit disant qu'il avait un mémoire à rédiger). Restons en aux communiqués, honnissez-le).

Donc, Régente le nez en l'air et pas de noyaux de cerises en vue.

 

Pendant ce temps, le Petit Roi, qui aime aider, découvrait les joies du jardinage en potager. Armé de ses outils à lui, il n'a pas ménagé sa peine.
Oubliant juste, dans son enthousiasme, de regarder ou il met ses pieds.

Là où le Petit Roi passe, les tomates de Sire Pépé ne repousseront jamais...

 

DSCN1360

Enfin bref, je suis revenue de ce séjour fort dépitée et sans noyaux de cerises...

 

En désespoir de cause, je me suis rabattue sur du riz, et j'ai confectionné avec une chute de tissu un boudin informe, qui, affublé d'yeux au feutre à tissu et du doux nom de "Pétronille la Chenille" s'en est allé rejoindre la grande lignée des "grands cadeaux de fête des mères faits avec amour et les pieds".

Je pense que la lubie est passée...

(quoique j'ai hésité à l'assortir de "Léonard le Cafard" pour la fête des pères...)

 

N'aurais-je pas pu éviter cela ? (se demandent peut-être certains, et sans le moindre doute Dame Mamina)

 

Et bien le Petit Roi n'avait qu'a pas laisser trainer son pyjama !

 


A force de ramasser le dit-pyjama dans divers coins de Camelot, l'idée m'est venu de procurer à ce petit bordeliq-au fils de sa maman un système pour pallier à ce problème.

En d'autres termes, un range-pyjama.

Comme je suis une super-maman armée d'une machine à coudre et qui n'a peur de rien (sauf de l'effort et des araignées), plutot que de chercher un prêt-a-ranger, j'ai préféré chercher un patron.

Ceux que j'ai trouvé peuvent se classer dans deux catégories : la bête pochette carrée (aucun interêt !!) ou la tête de nounours/éléphant/bestiole quelconque à la con, inutilement compliquée...

 

Encore une fois, on ne peut compter que sur soi-même (et l'illumination).


La solution logique ?

 

J'ai refait un Barbapapa.

(Non, je ne suis pas monomaniaque ! J'aime aussi les poneys ! Et les zombies ! )

(Plus simplement, quoi de plus con à faire qu'un Barbapapa ?)

 

Un envers, un endroit percé en doublure de polaire blanche; un envers, un endroit percé en peau de Barbouille (tissu pelucheux noir), des yeux en polaires peints (endormi, bien sûr : on parle quand même de pyjama). On assemble tout ça.

 

Et voila.

DSCN1377

 

 

Détail qui tue : le pyjama rentre par la bouche. Le Petit Roi possède donc non pas un range-pyjama mais un mange-pyjama. Et c'est vachement drole de faire manger son pyjama à une peluche (donc ça se range sans problème).

 

Le rapport avec les bouillottes ? La forme de la chose, le concept de contenant/contenu, j'ai vu le côté chaleureux de la peluche qui m'a fait penser à la chaleur de...

Bon, j'arrete les conneries, ça va se voir. Je sais pas. j'ai cousu son Barbouille et j'ai pensé à une bouillotte.

 

J'ai jamais prétendu être logique. J'ai juste des lubies.

25 mars 2013

Tigre et Poisson


Le Petit Roi est un bon maitre. Il est fort aimé de ses courtisans, qu'il aime fort en retour, et qu'il n'hésite pas à couvrir de faveurs.

C'est ainsi que nous l'avons trouvé ce matin devant le congélateur ouvert, nourrissant de poisson Sire Hobbes, tigre en peluche.

Publicité
Publicité
19 mars 2013

Comment rendre fous ses parents

Par le Petit Roi.

 

Vous êtes un bébé. Vous avez entre un et trois ans, et, soyons honnêtes, votre vie est plutot sympa. Papa et Maman vous adorent, vous n'allez pas encore à l'école, et vous passez vos journées à jouer aux légos (ou à la poupée, si vous êtes un bébé fille), regarder Babar et manger des gateaux. Je caricature un peu, mais l'idée est là. Vous êtes heureux. Vous êtes le Roi.


Et vous entendez bien le rester !

Il convient donc d'étouffer dans l'oeuf toute possibilité de progéniture supplémentaire. En d'autres termes, ni petit frère ni petite soeur.

Voici une recette assez simple pour dégouter à tout jamais vos parents de cette possibilité :

 

La base de cette affaire, c'est d'attaquer la nuit !

 

Vous avez grandi, vous faites vos nuits maintenant (ou peut être pas, mais du moins l'époque des trois à cinq voire douze levers par nuits est révolue), et après une longue journée à vous courir après, à ramasser vos bêtises, à se battre pour chaque minute de sieste, vos parents bénissent cette plage horaire ou enfin, ENFIN, ils peuvent espérer se reposer. C'est là, quand ils baissent leur garde et se laissent aller, qu'il faut frapper !

Il ne s'agit pas de faire la java toute la nuit (du moins, pas au début...), non, vous avez besoin de dormir afin de déborder d'énergie pour les bêtises du lendemain. Pas d'attaque physique. Cette guerre est psychologique.

 

Première étape : Dormez par terre.

C'est extrèmement simple à faire : attrapez couette, coussin, doudou et déportez vous par terre. De préférence juste derrière votre porte. Evidemment, si vous n'êtes pas encore sorti du lit à barreau, cette méthode ne vous est pas accessible. Mais ne vous inquiétez pas, vous pourrez prendre l'aventure en cours de route.

Nous disions donc, dormez par terre. Il n'y a qu'à se lancer ! il suffit de se dire "allez hop c'est pour ce soir" et de se laisser glisser du lit.

Bien entendu, cette étape n'a aucun interêt si vos parents ne se rendent compte de rien. A vous de faire en sorte de vous faire prendre. Il existe plusieurs solutions, soit faire du bruit afin qu'ils viennent voir ce que vous manigancez (absolument rien, vous dormez juste par terre), ou alors dormir jusqu'a ce qu'on vienne vous reveiller pour aller à la crèche (bonus d'énergie pour les bêtises !). Laissez vous attraper, et renouvellez l'expérience.

 

Vos parents ont découvert que vous dormiez par terre. Et ça les perturbe.

 

Laissez les s'épuiser à essayer de vous convaincre, de vous faire expliquer pourquoi, à réaménager votre chambre de fond en comble pour rapprocher votre lit de la porte (peut etre vous sentirez vous mieux là ?), à acheter des tapis pour éviter que vous ne choppiez la mort (ah, oui, petite précision : cette technique est particulièrement efficace en hiver, surtout si le sol de votre chambre est carrelé). Continuez de dormir par terre.

Finalement, ils vont s'y faire. ils vont baisser les bras, et arreter de se battre pour que vous vous endormiez dans votre lit. Mais leur répit du soir reste entaché du stress de devoir sans vous réveiller vous remettre dans votre lit lorsqu'ils vont se coucher (n'oubliez pas à ce moment d'entrouvrir les yeux et de grogner, la crainte de vous avoir réveillé fera merveille sur leurs nerfs ! Et si vous avez des parents quelque peu têtes-en-l'air, il se peut même qu'ils ne se rapellent qu'il faut vous ramasser qu'une fois eux-même couchés !)


Il est alors temps de passer à l'étape deux :

 

Deuxième étape : Ne dormez plus.

Il est temps de faire de vos soirées, ce havre de paix qu'ils espèrent toute la journée, une zone de guerre. La technique est, ici encore, simplissime. Il suffit de se relever, encore et encore, jusqu'à  ce que vous tombiez littéralement de sommeil (par terre bien entendu). Emmenez l'étape numéro un un cran plus loin, par exemple. Sortez de votre chambre et allez vous coucher derrière la porte du salon, ou la porte d'entrée ! Ou tout simplement, relevez vous et refusez de dormir. Que votre coucher dure des heures ! Et levez-vous tôt. Très tôt !

Si vous êtes un bébé-à-barreau, vous pouvez dès cette étape vous joindre à l'aventure, en hurlant à vous arracher les poumons non-stop jusqu'a ce que vos parents reviennent, voire pour les bébés aventureux en essayant de sortir des dits-barreaux, en balançant une jambe après l'autre par dessus la barrière. La légende veut que certain bébé eût réussi cet exploit avant sa première année révolue, et l'aurait ensuite inlassablement répété, soir après soir (record établi en son jeune âge par la Régente-Mère, qui découvre aujourd'hui les joies du retour-de-karma-dans-ta-gueule...)

 

A ce stade de l'aventure, il convient de mettre en place une deuxième ligne d'attaque, parallèle à la première, prenant place cette fois ci dans la journée.

Ben oui, vous êtes un bébé qui ne dort plus, du coup, vous êtes fatigué. Vous êtes grognon. Vous vous mettez à pleurer dès qu'on vous fait une remarque et vous faites des caprices. Bref, vous leur rendez la journée aussi infernale que la soirée. N'ayez pas peur d'en faire trop, ils vous aiment, ces abrutis ! Ils sont même capables de culpabiliser et de s'en vouloir si après une engueulade bien méritée (si vous suivez ces conseils, elle sera méritée) vous utilisez la technique ancestrale du "mais je suis qu'un bébé !"

La technique ? Lorsque l'on vous gronde pour une bêtise, regardez vos parents avec des grands yeux pleins de larmes qui semblent dire "je ne comprends ps pourquoi tu me grondes, je ne comprends pas ce que tu me dis ou ce que j'ai fais de mal, je ne suis qu'un bébé et je voulais juste m'amuser un peu".

Redoutable !

Bref, ne reculez devant rien, grimpez sur les meubles, faites le singe dans toute la maison, redécorez les murs avec vos feutres, retournez votre chambre, défaites votre lit et envoyez votre matelas dans le couloir et vos draps au fond du coffre à jouet...

Soyez des monstres.

 

Normalement, à ce stade là, vos parents n'en peuvent plus. Ils sont fatigués, énervés... mais ils s'y font. il est temps de les déstabiliser à nouveau.

 

Troisième étape : A poil !

 

Commencez par le pyjama. Soit un soir, pendant la guerre du coucher, soit un matin, avant de vous lever. Enlevez le. Et courez en body. Cette étape là est également accessible aux bébés-à-barreaux, pas besoin de sortir de son lit pour perturber vos parents en apparaissant sans pyjama.

Répétez cette étape plusieurs jours de suite.

Là, vos parents ne comprennent plus rien. Comme ce sont des adultes et qu'ils ont besoin de tout expliquer, ils vont essayer de comprendre pourquoi vous faites ça, échaffauder des théories, essayer diverses solutions. Ne vous inquiétez pas : ils peuvent éventuellement envisager que vous faites tout ça juste pour vous foutre de leur gueule et parce que c'est drole, mais ce sont vos parents. Ils n'y croiront pas une seconde. De grands naïfs.

Et enfin, après quelques jours, débarassez vous du body.

Et si vos parents ne craquent pas à la vue d'un bébé vêtu de sa seule couche qui court dans toute la maison en chantant à 7 heures du matin, arrangez vous pour faire un stock de leurs antidépresseurs, ça peut toujours servir.

 

Encore une fois, ce sont vos parents : vous pouvez leur faire misère sur misère, retourner la maison et les mettre sur les rotules, ils vous aiment.

Pour l'instant...

Mais j'ai encore quelques années devant moi avant les joies de l'adolescence, nous en reparlerons d'ici là.

Prochaine étape : j'enlève la couche !

13 mars 2013

Habemus Barbapapam !

Si tous les nounours de cour du Petit Roi forment aujourd'hui un corps de courtisans unis et égaux (Dame Girafe, Favorite, mise à part), tous ne sont pas d'extraction égale, et présentent des origines diverses et variées.

Certains sont arrivés en tant qu'ambassadeurs, porteurs de l'affection et des voeux de royaumes amis, certains faisaient partie de la cour de la Régente en ses jeunes années, et se sont rattachés a son héritier, mais il en est un parmi eux dont l'origine est unique, et c'est son histoire que je m'en vais vous raconter.

 

Lorsque le Prince Consort et moi même avons pris la décision d'initier le Petit Roi à la Magie de l'audiovisuel, une grande question s'est posée. Quelles oeuvres lui présenter ?

Les chefs d'oeuvres d'animation de Walt Disney ? le Prince Consort, pour la plupart, est épidermiquement contre, et, passé ce problème (comme s'il avait voix au chapitre...) la plupart s'adressent quand même à un public plus agé.

Les merveilles de Miyazaki ? Bien que ma collection s'étoffe d'année en année, je n'avais à l'époque ni "mon voisin Totoro", ni "Ponyo sur la falaise", les plus adaptés aux tout-petits. Et ce genre de film est malheureusement difficile à regarder en entier sur internet.

Les courts dessins animés modernes pour enfants ? J'aime mon fils ! Plus sérieusement, je ne les connais pas, et bien qu'il en est certainement de très bien conçus et très interessants, il en est quand même une grande majorité insipide et sans interêt.

Notre choix s'est donc arrêté sur un classique : les Barbapapas.

Et ce fut un succès ! Le Petit Roi en était fou !

Aussi, lorsque, lors d'un voyage avec Dame Gaga au grand marché des tissus, je suis tombée nez à nez avec un tissu pelucheux tout rose, je n'ai pu résister. Je me suis donc attelée à la tache de créer pour mon Petit Roi une peluche Barbapapa.

La création du patron m'a longtemps occupée. Je n'arrivais pas à me décider entre un patron à trois faces ou à quatre faces. Lequel apporterait le plus de rondeur à la poupée ?
La décision s'est finalement prise assez facilement : pour un patron à trois faces, il me fallait un rapporteur et mesurer les angles. pour un patron à quatre faces, il me suffisait d'une équerre. Je vous laisse deviner quelle fut la décision finale... (feignasse Dieu m'a faite, feignasse je resterais ^^)

Nous disions donc quatre faces, deux boudins pour les bras, deux ronds de polaire blanche pour les yeux, trois coups de feutre à tissu, et TADAAAAAA !

 

DSCN1218Here comes the Barbapapa !

Et pour le rembourrage, c'est très simple : on récupère toutes les chutes de tissu qui trainent, on les découpe en petits morceaux, et on enfourne dans le nounours ! (et les chutes de polaire ou de peluche ça fait super moelleux)

 

DSCN1216


et le Petit Roi en est ravi !

DSCN1282

 

Je dois l'avouer, le titre de ce post et, par voie de conséquence, son contenu m'ont été dictés par l'actualité. Mais je voudrais vous y voir ! Essayez, vous, de vivre avec le Prince Consort sans que le conclave vous sorte par les yeux !

Car oui, bien que en retrait par rapport à l'organisation actuelle de la religion, le Prince Consort aime le Poisson (tandis que le Petit Roi vénère les gateaux !).

Et il est extrèmement curieux. Il était profondément malheureux ce jour d'hui que ses devoirs le requièrent à la grande Université, l'empechant ainsi de faire le gros geek accroché à son ordinateur telle une moule à son rocher afin de suivre en direct le moindre rebondissement de l'affaire. Il ne supportait pas la possibilité qu'un pape puisse être élu, et qu'il ne l'apprenne que des heures plus tard ! Il en a même (j'ose à peine l'écrire...), pour la première fois, regretté de ne pas avoir un smartphone !!! La technologie va-t-elle se liguer à la foi pour s'insinuer insidieusement à Camelot ? Déja qu'on va peut être finir par se contraindre à acheter une télévision...

 

Mais j'avoue que je suis très curieuse de voir le résultat, pour deux raisons :

La première, c'est que, même si le catholocisme me laisse froide, il garde quand même (hélas diront certains) un certain poids dans le monde actuel. Et que Sa-Sainteté-à-venir aura le pesant pouvoir d'améliorer les choses, ou de faire sombrer une partie du monde dans le chaos.

La deuxième (et la plus importante, c'est qu'il est possible que ce pape là soit le dernier ! Si l'on en croit la Prophétie des papes, attribuée à Saint Malachie, qui a listé tous les papes jusqu'à celui ci suivant des degrés d'exactitude variés, après le prochain, prédit sous le pseudonyme de "Pierre le Romain" (Petrus Romanus dans le texte), arrivera ...

La fin du monde !

Alors oui, je vous l'accorde, des prophéties foireuses, ce n'est pas la première. Il est donc difficile d'y accorder foi (catholique ou non). Mais toutes ces fausses prophéties étaient délivrées par des charlatans, qui voulaient juste profiter de la crédulité de leurs pigeons (pardon, victimes).

 

Or, c'est bien connu, Saint Malachie ne profite jamais (je n'ai même pas honte !).

 

2 mars 2013

Tremblez, morts-vivants ! euh, pardon, linge sale !

Après 6 mois de collaboration, mon travail auprès de la délégation pompière touche à sa fin. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que cela fut prenant.

Certains pourraient dire que j’en ai négligé mes devoirs de régente, mais ceux-ci finiraient rapidement au cachot, pendus par les orteils à 2 mètres du sol (je tolère mal la critique, surtout lorsqu’il s’agit de mon rôle de mère (compris dans le travail de régence)). Le seul qui pourrait se permettre ce genre de remarque sans risquer de cruelles et rapides représailles, c’est le Petit Roi. Or, si celui-ci maitrise de mieux en mieux l’art de la parole (surtout en terme de durée de débit), il n’est tout de même pas encore suffisamment développé pour pouvoir concevoir, et encore moins exprimer, ce genre de reproches. Il se contente de "veux maman", "maman reste avec moi" ou "maman, pas travailler !".

J'ai du déléguer une partie de mes taches au Prince Consort, qui sorti de son monde de livres et d'érudition, n'est pas plus malhabile que n'importe quel autre spécimen de la gente masculine, bien que tout dans son attitude (inconsciente, bien sur) fasse comprendre que tout ceci se situe bien bas, au regard de son standing habituel. Donc les taches ménagères sont assurées, pour l'essentiel.

Le royaume continue donc à tourner, mais les activités créatrices sont sur pause. Plus de couture. Plus de peinture. Beaucoup moins de cuisine, mais toujours, quand même, quelques gateaux par ci par là, parce que, pour que j'arrete de me goinfrer de pâte à cookies, il en faudrait bien plus que ça !

La preuve d'ailleurs que je ne néglige pas mes devoirs de mère, et que j'arrive à passer des moments de qualités avec le Petit Roi, c'est que j'ai réussi à l'interesser à autre chose qu'a la consommation des gateaux. Il s'est montré particulièrement interessé par la conception de ces dits gateaux, et surtout aux techniques de cuisine maman-style.

 

 

DSCN1266

 

 

Enfin, cette étrange période touche à sa fin, et bien qu'elle ne cesse de se prolonger, il ne reste désormais que moins de deux semaines avant ce moment tant attendu (mais à la fois redouté) ou je pourrais m'affaler dans les coussins et jouer à Diablo- je veux dire reprendre en main les rènes du Royaume et mon trône de Régente (et étriper du démon).

 

C'aura été une étrange incursion dans le monde des adultes, une expérience parfois pénible et fatiguante, effrayante aussi, qui m'aura souvent donné envie de prendre mes jambes à mon cou pour revenir m'enfermer à double tour derrière les lourdes portes de Camelot, cachée loin du reste du monde, seule avec le Petit Roi, le Prince Consort et les nounours, à faire voler des dragons et danser des étoiles.

Mais, terreur des interractions sociales mis à part, ç'aura également été six mois particulièrement enrichissants, et un lieu, une activité et surtout des personnes qui vont sans le moindre doute me manquer. Et surement beaucoup.

 

Mais chaque chose doit avoir une fin, et il est sans doute plus que temps que je retrouve mon royaume, afin de m'atteler à la lourde tache de désosser du mort-viv-(AAAAAAAH BORDEL DE LAPSUS DE M***EUH ! C'EST FINI OUI !!! non sérieusement, ça va finir par se voir !!!!) Je disais donc, de m'atteler à la lourde tache de faire tourner Camelot, de liberer le Prince Consort des taches triviales tel que l'entretien des gardes-robes ou des cuisines, ou des cimetierres hantés.

 

...

 

Histoire de couper court aux ricanements dans le fond, je tiens a vous informer, tout d'abord, que les chaines du cachot sont grandes ouvertes et n'attendent que vos orteils, et ensuite qu'on peut être une bonne maman et écumer les donjons. C'est juste une question d'organisation (et d'alarmes pour ne pas rater l'heure de fermeture de la crèche...)

 

 Et oui, ce post ne sert à rien d'autre qu'a dire que j'ai envie de jouer à Diablo ! ><

Mais que, la régence étant (hélas) prioritaire, c'est pas encore pour tout de suite...

26 septembre 2012

Barbapapa aux amandes

 

Aujourd'hui, le Petit Roi a deux ans.

Pour fêter ça, on l'a couvert de cadeaux, cela va sans dire. Mais ça a surtout été l'occasion de lui préparer son tout premier vrai gateau d'anniversaire !
 Et plutot que de lui préparer un gateau classique, j'ai voulu faire quelque chose de spécial, rien que pour lui :

UN GATEAU BARBAPAPA !

Pour ce faire, j'ai commencé par faire un gateau classique (...).

Pour moi, le gateau de base, que je modifie à ma guise, c'est le gateau au yaourt (que cette fois, j'ai fait aux amandes, vous verrez pourquoi), que j'ai fait cuire dans un plat à gratin, afin d'obtenir un grand gateau rectangulaire, dans lequel j'ai découpé une forme de barbapapa.

DSCN1232

DSCN1233

 

Pour le rose, une bonne couche de pâte d'amande (pour ça).

 

 

DSCN1234

 

DSCN1235

 

Les yeux, en pâte d'amande blanche, et les traits en chocolat au pinceau.

DSCN1237

DSCN1238

 

2 bougies, et voila !

 

DSCN1239

DSCN1240

 

Et en plus, il est bon !

 

 

 

Pour les gourmands qui ne la connaitraient pas, voici

 

LA RECETTE DU GATEAU AU YAOURT

1 yaourt

3 pots de yaourt de sucre (j'utilise le pot du yaourt ci dessus, mais si vous avez envie de vous emmerder...)

3 pots de yaourt de farine (voir ci dessus)

1 demi sachet de levure chimique

3 oeufs

3/4 de pot de yaourt d'huile de tournesol (si vous n'avez toujours pas compris...)

 

Dans un saladier, mélangez le yaourt et le sucre.

Puis ajoutez la farine et la levure chimique. Mélangez.

Ajoutez les oeufs. Mélangez

Ajoutez l'huile. Mélangez.

Pour la version aux amandes, j'ai rajouté une bonne dose de poudre d'amande à la pâte.

Versez dans un moule beurré ou couvert de papier cuisson.

Faites cuire 3/4 d'heure environ a 180°

 

Pour savoir si le gateau est cuit, plantez un couteau dedans. La lame doit ressortir completement propre.

 


Désolée pour ce post plat et sans saveur (contrairement au gateau), Mais en ce moment je passe mes journées en délégation officielle auprès de la confédération pompière, et ça me laisse passablement fatiguée.

21 août 2012

Drame à la cour !

 

Cela faisait plusieurs jours que les nounours tiraient la tronche. Etant donné que la vie à la cour ces temps-ci est assez difficile du fait des fortes chaleurs (les nounours y sont d'autant plus sensibles que, à l'instar du Prince Consort, ils sont recouvert d'une épaisse couche de poils) et du caractère plutot irascible du Petit Roi, causé par les dites chaleurs, je ne me suis d'abord pas inquiétée outre mesure. Cela finirait par leur passer. Le Petit Roi allait bientot reprendre ses occupations à la Grande Garderie Sacrée, et tout le monde pourrait souffler.


Hélas, les choses ne semblaient pas vouloir s'améliorer, et je remarquais que le pauvre Monsieur Ventre était mis à l'écart et faisait la douloureuse expérience du dédain et du mécontentement de ses camarades. Ce qui était d'autant plus étrange que Monsieur Ventre, nounours jovial et épanoui, d'une gentillesse confondante et doté du meilleur des caractère était généralement fort apprécié des autres nounours et semblait jusque là épargné par les petites mesquineries et querelles qui émaillent le quotidien de tout groupe de jeunes nounours. Alors que j'hésitais à intervenir, ou du moins à me renseigner sur la situation, tout explosa lors d'une audience.

Ce matin la, je me tenais comme à l'accoutumée à la disposition de tous lorsqu'un nounours se présenta.

"Que votre majesté me pardonne de la déranger pour si peu, mais nous aimerions clarifier la situation quand à la position de Monsieur Ventre."

"Que voulez vous dire ?" demandais-je, confuse.

"Hé bien voilà : Dame Giraffe est par état de fait la favorite du Petit Roi. Rien d'officiel n'a été déclaré, mais nous nous sommes tous fait à l'idée qu'elle occupait la position et qu'elle y était bien installée. Nous l'avons accepté. Devons nous maintenant nous faire à l'idée que Monsieur Ventre a votre préférence ? Une favorite, nous l'acceptions, mais beaucoup refusent de devoir encore le ceder à un autre nounours, et la situation cause dissenssions et ressentiment !"

"Je ne vous comprends pas" répondis-je, abasourdie.

Et c'est à ce moment là que les nounours se déchainèrent : "c'est toujours à lui que vous faites appel !", "Pourquoi a-t-il été choisi?!", "Pourquoi ne demandez vous jamais a personne d'autre de vous aider?!", "Qu'est-ce-qu'il a de plus que nous?!" On ne s'entendait plus dans la salle d'audience.

Et au milieu de toutes leurs récriminations, je compris enfin ! Ils reprochaient à Monsieur Ventre de m'avoir servi d'unique modèle ! Mon pauvre Monsieur Ventre, dans quel pétrin l'avais-je fourré !

Après avoir longuement appelé au calme, je réussis enfin à leur expliquer qu'il n'y avait nulle volonté de ma part de les spolier de leur part d'attention, et que si j'avais demandé le concours de Monsieur Ventre, c'était parce qu'il avait la forme qui se prétait le mieux à l'activité de modèle, et que je ne voulais pas les déranger. Mais cela ne les dérangeait pas, se récrièrent-ils. Que ne ferait pas un courtisan pour un peu d'attention...

Afin de les contenter, je décidais d'organiser un défilé des shorts du Petit Roi, avec le concours de ceux d'entre eux dont la forme et la taille se prêtait à l'exercice. Je passais un long et pénible moment à convaincre les plus petits qu'ils ne pouvaient pas y participer, et leur promis de faire appel à leur concours pour d'autres tâches. Et plus tard, je fis dicrètement un gros calin à Monsieur Ventre pour lui faire oublier toutes ses misères.

 

Et maintenant, sans plus tarder, voici donc :

 

LES NOUNOURS EN SHORT SUR LE CANAPE :

 

 

 

DSCN1157

Monsieur Ventre, déja vu sur le Blog, porte un short bleu court au tissu un peu rétro

 

 

DSCN1202

Monsieur SInge, nounours d'origine lyonnaise, porte un short bleu long

 

 

DSCN1203

Dame Glouglou, bouillote ayant appartenu à la cour de la régente mère avant de servir son fils, porte sur ses courtes pattes un short court aux belles rayures

 

 

DSCN1175

Monsieur Nours, l'un des tous premiers nounours à avoir rejoint la cour du Petit Roi, porte un short long en vichy jaune

 

 

DSCN1205

Monsieur Dodo, nounours auvergnat, porte un short court rouge à motif de pirates

 

L'évènement fut joyeux, animé, et ravit les nounours, qui en oublièrent tous leurs griefs.

 

(Votez pour votre combo nounours/short préféré dans les commentaires !)

Publicité
Publicité
1 2 > >>
Sa Majesté Peint-Dragon
Publicité
Archives
Newsletter
Publicité